Le G20 s’en vient à Toronto. Nous aussi!
Le G20, c’est quoi?
Quelques fois par année se réunissent en privé, dans des grands hôtels de luxe, les ministres des Finances et les chefs d’État des économies dominantes, ainsi que les présidents des grandes institutions de la finance mondiale (OMC, FMI, Banque mondiale), loin de la population, pour décider de l’ordre de l’économie mondiale. Or, les politiques du G-20 servent uniquement les intérêts du capitalisme, c’est-à-dire que la recherche de profits pour quelques actionnaires passera avant les besoins essentiels de la grande majorité des êtres humains. L’élite économique à l’origine de la crise économique profitera des décisions qui seront adoptées puisqu’elles serviront à consolider sa domination politique: le secret qui entoure les discussions de ces réunions est caractéristique de notre condition de dominéEs et d’excluEs.
Crises, guerres et impérialisme
Pour «notre sécurité», des attaques politiques et économiques seront planifiées contre les populations, nous, pendant le G-20. Après avoir donné des milliards aux banques et aux corporations en crise, dans le but de renflouer les coffres de l’État, ces dirigeants veulent nous faire payer alors qu’ils et elles sont seulEs à en porter la responsabilité! Les premiers à souffrir de ces mesures révoltantes seront bien évidemment les travailleursEs, les précaires, les plus démuniEs, les étudiantEs et les populations autochtones. L’impact est déjà ressenti partout à travers le monde: bidonvilles et ghettos, aide humanitaire dérisoire, destruction de l’équilibre écologique, pénibles conditions de travail ou perte des quelques avantages que l’on avait, délocalisations d’entreprises, guerres, expropriations terriennes, chômage chronique, mises à pied et licenciements.
Où il y a oppression, il y a résistance
Devant pareille situation, seule la lutte politique offensive s’impose. De même, cette lutte prend forme partout à travers le monde. S’organiser ici sur des bases anti-impérialistes et anticapitalistes devient une nécessité, et même une urgence. Au sein du mouvement étudiant, la contestation prend forme : une coalition d’étudiantEs a vu le jour récemment dans le but d’unir nos forces. Cette coalition ne puise pas uniquement sa pertinence dans un contexte de lutte anti G-20, car le capitalisme est une politique mondiale qui régimente unilatéralement les sociétés dans lesquelles nous vivons. Lutter contre le G-20, c’est s’opposer à de mauvaises conditions de travail et de vie, à la répression policière, à toujours payer plus (Hydro-Québec, droits de scolarités, garderies, transports en commun, etc.) Lutter contre le G-20, c’est lutter aussi après le G-20.
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