Pourquoi votons-nous ?

Ok j'ai mal lu.

Moi je veux une revalorisation de la société au complet. Pas juste un groupe marginal.

Ha et en passant comme ça, merci à tous les contribuables québécois. J'ai enfin eu ma réponse. Je vais recevoir 10 milliards de dollars par mois pour me faire vivre.

Ça, c'est profiter du système hein ?

Est-ce que les riches ont aussi droit à ta revaloristion ?

Le Jam a écrit:

Est-ce que les riches ont aussi droit à ta revaloristion ?

Oui ils ont le droit.

Mais ils n'ont pas droit à plus de valorisation que les pauvres et que la classe moyenne.

Être riche ne veut pas dire qu'on est une meilleure personne pour autant. Ça va peut-être vous surprendre ce que je dis mais les riches sont des humains ; ils chient, ils pissent, ils pètent, ils rient, ils pleurent, ils sont heureux et ils souffrent.

Tout comme les pauvres et la classe moyenne.

Mais la question est : Est-ce que les riches méritent ce qu'ils ont ?

Est-ce que les pauvres méritent ce qu'ils ont ?

Est-ce qu'on a toujours ce que l'on mérite ?

Je ne sais pas. Je pose la question.

Une motion a été votée aujourd'hui à l'assemblée nationale pour la réforme du mode de scrutin. Cette motion a fait l'unanimité. Il était temps que la démocratie québécoise soit réformée.

C'est loin d'un système à deux tours mais cela va permettre aux partis émergents d'avoir une place plus importante dans la politique québécoise. Et surtout, cela va permettre une représentation plus juste de la députation.

Je suis fier de mon seul représentant à l'assemblée nationale.

Titoine19 a écrit:

. Il était temps que la démocratie québécoise soit réformée.

Ah parce qu'on est dans une démocratie maintenant ? Ta pensée est vraiment à géométrie variable, tu disais le contraire ce matin même !

Ouais. Je change d'idée cantabile. Je ne suis pas fou.

On est dans une démocratie représentative, c'est à dire un fascisme démocratisé partiellement chaque 4ieme année.

Tu te gargarises avec des mots Mith.

Titoine19 a écrit:

Ouais. Je change d'idée cantabile. Je ne suis pas fou.

sauf que pour une gars qui se gargarise d'avoir une pensée politique achevée et fouilée chnager d'idée aussi souvent ça fait un peu ti-clin. Pour la crédibilité on repassera.

Mythomane ne connait , de toute évidence, aucunement la signification du mot fascisme qu'il emploie à tous vents.

cantabile a écrit:

sauf que pour un gars qui se gargarise d'avoir une pensée politique achevée et fouilée chnager d'idée aussi souvent ça fait un peu ti-clin. Pour la crédibilité on repassera.

Tu sais très bien que je me fous de ma crédibilité ... contrairement à toi.

Il n'y a rien de mal à changer d'idée. Il y a que les fous qui ne changent pas d'idée.

Dis dont ce que tu penses de la motion voté à l'unanimité à notre parlement au lieu de me critiquer comme toujours ...

Pourquoi je discuterais sérieusment avec une personne qui n'a aucune crédibilité et qui s'y complait ?

Pourquoi tu a besoin de discuter avec une personne crédible ?

Je ne m'y complait qu'ici. Mon image, ma première impression et surtout ma crédibilité ne me dérange pas ici.

Contrairement à toi encore.

Le Jam a écrit:

Tu te gargarises avec des mots Mith.

Faut ben, pour pas puer d'la yeule.

Je vote pour jouer un de mes rôles de citoyen.

Je vote pour légèrement influer sur l'évolution des choses, en sachant que le vote n'est qu'une action parmi tant d'autres pour influer sur le cours des choses. Choisir et décider judicieusement de ce que l'on n'achète et de ce que l'on n'achète pas est un acte autrement judicieux et efficace. Cela dit, voter n'est pas rien non plus, même si des actions groupées (créations d'activités, bénévolat, partage, créations d'infrastructures adaptées aux besoins divers, créations d'infrastructures écologiques, création d'outils pédagogiques et didactiques, etc.) ont aussi toute leur influence sur la réalité, ainsi que les actions effectuées quotidiennement.

Quand il s'agit de voter OUI ou NON à un ensemble d'articles, constitutionnels ou non, je m'informe sur le sujet, j'en discute, même si ce n'est pas toujours facile à comprendre, le tout en vue d'être en mesure de voter de manière consciente et responsable.

Quand il s'agit de voter pour un poste brigué par plusieurs candidats, je m'informe sur chacun d'eux, à défaut de pouvoir directement discuter avec eux (et elles). L'appartenance aux partis influence mon choix, leurs opinions aussi (bien sûr), et surtout leurs buts.



Si moins de 50% des citoyennes et citoyens utilisent leur droit de vote lors d'une votation/élection, il n'y a pas qu'une seule cause (ni qu'un seul facteur) à cela. Le sujet n'a pas intéressé certaines personnes OU des personnes n'ont pas réussi à comprendre toute la teneur de l'objet et ont alors pensé qu'il était plus raisonnable de ne pas voter OU des personnes se sont concernées par le sujet, s'y sont engagées et en ont très bien compris l'enjeu, mais ont finalement jugé que la meilleure option était de ne pas voter OU des personnes n'ont pas reçu ou pas pu envoyer les bulletins de vote OU des personnes ne votent pas parce qu'elles ont été mises sous pression (mobbing, menaces, chantages, insultes, violence, etc.) OU ... OU ... OU ...

Plein de causes diverses propre à chacune et à chacun peuvent faire en sorte que telle personne ne vote pas lors d'une votation/élection comme elle ne poste pas un message tel jour sur un forum. Cela ne signifie pas que la démocratie (respectivement le forum) ne marche pas.

De plus, un droit n'est pas un devoir. Si l'on se met à exiger que n% de la population vote pour pouvoir définir une démocratie, ce n'est plus vraiment une démocratie... à moins que ne germent en vous des idées comme "Si le taux de participation est inférieur à n%, le résultat est nul, c'est le statu quo."



Shokin

T'es trop positiviste, shokin.

Au risque de dérivé du sujet, à mes yeux, le problème avec Shokin c'est son "angélisme stéréotypé".

D'une part, son propos est super prévisible. On pourrait presque écrire à sa place ses messages. Et il est loin d'être le seul dans son cas. Tout et toujours dans le sens du poil,,,

Il n'y a pas de problème du côté des bonnes intentions, mais il peut y en avoir un majeur du côté de la franchise.

Le pire étant que ce seront les premiers à m'accuser de cruauté s'il m'arrive -- et cela m'arrive -- de brasser le cocotier, alors que j'essaye d'être franc et assez direct au risque de blesser mais croyant que cela vaut mieux que d'être sirupeux. Tous les bannis ont d'aillleurs laissé leur peau dans ce manège,,,

Je préfère être trop positiviste plutôt que trop négationniste, trop réactionnaire ou trop chialeux. Pis j'ai pas le goût de me lamenter ou de m'ostiner dans le vide.

Ne perdons pas nos idéaux, notre bonne humeur, nos bonnes intentions, que diable !



Par contre, je ne vais pas toujours dans le sens du poil. C'est pas toujours arrangé avec le gars des vues.



Shokin

shokin a écrit:

Je préfère être trop positiviste plutôt que trop négationniste, trop réactionnaire ou trop chialeux.

Tu te donnes le beau rôle facile. C'est facile d'agréer, alors que la critique demande plus d'implication de soi et souvent de courage.

Je suis en train de lire Nègres blancs d'Amérique de Pierre Vallières et justement il aborde le droit de vote...

Pour lui, «La démocratie capitaliste nous demande d'exercer , tous les deux ou quatre ans, ''notre'' de vote - ce droit ridicule qu'on nous laisse de choisir entre deux, trois ou quatre voleurs, celui que nous ''préférons'' (!) mettre au pouvoir [...] » (p.236)

Personnellement, je ne pense pas comme lui, mais je trouvais cette idée intéressante compte tenu du contexte (c'est écrit à la fin des années 1960 ...avant la Crise d'Octobre) particulier de l'époque.
C'est un livre/essai que je recommande, non pas pour sa teneur révolutionnaire (en fait oui, mais pas juste ça), mais plutôt pour comprendre/connaître le mode de vie, les conditions d'une classe sociale : les ouvriers canadiens français, les nègres blans, car pour nous faire comprendre la naissance de son désir révolutionnaire, Vallières fait en quelque sorte son autobiographie.

Ça a été crit lorsqu'il était emprisonné à NY.

Il pourrait être intéressant pour le Mith.

M'enfin, peu importe, c'est un livre que je suis en train de dévorer (l'école me laisse pas le choix... j'dois le lire rapidement)...mais c'est assurément un livre que je relirai plus tard.

Je suis aussi en train de lire ce livre. C'est vraiment intéressant de voir son analyse du milieu de vie dans lequel il vivait.

J'ai aussi vu le film "La liberté en colère" sur le site de l'ONF. Vraiment intéressant !

J'ai commencé à lire nègres blancs d'Amérique. Très intéressant, en effet.

Dommage que je ne pouvais pas le renouveler à la biblio. J'suis pas très motivé quand viens la lecture de livres. Ça me prends plusieurs mois en lire un petit.

J'suis un mauvais anar. Tout ce que font les anars, c'est se partager des livres

Un livre beaucoup trop facile.

Avec la Révolution tranquile, la situation décrite était déjà changée et Vallières déjà dépassé. On y patauge dans un misérabilisme de Canadiens-Français porteurs d'eau qui ne cadrait plus avec la réalité. On diabilise l'autre, le méchant Anglais. Enfin, on croit que la liberté est politique, alors qu'elle est d'abord et avant tout économique.

Gaucho a écrit:

Un livre beaucoup trop facile.

Avec la Révolution tranquile, la situation décrite était déjà changée et Vallières déjà dépassé. On y patauge dans un misérabilisme de Canadiens-Français porteurs d'eau qui ne cadrait plus avec la réalité. On diabilise l'autre, le méchant Anglais. Enfin, on croit que la liberté est politique, alors qu'elle est d'abord et avant tout économique.

La liberté est politique et économique.

Le combat pour l'indépendance c'est d'abord et avant tout économique. On se fait manger la laine sur le dos et on laisse faire ça.

Mais tu as raison que depuis la révolution tranquille, il y a beaucoup de choses qui ont changé. L'éducation, l'énergie et la caisse de dépôt et de placement sont les piliers du Québec pour nous sortir de la pauvreté et de la politique "Né pour un petit pain"...

En lisant ce livre-là..., je ne voulais pas nécessairement comprendre le mode de vie du menu peuple en 2010. Je voulais plutôt connaître la vision d'un certain auteur sur une certaine époque passée (comprendre ici la période allant de la Deuxième Guerre mondiale au milieu des années 1950).

Pour ça, c'est un essai intéressant qui relate les conditions d'une certaine partie de la population. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit objectif; je connaissais déjà l'homme avant de lire Nègres blancs d'Amérique .

Par ailleurs, comme le dit Titoine, avec la Révolution tranquille, beaucoup de choses ont changé. Toutefois, on ne peut pas ignorer que sa description des « nègres blancs » n'est pas fictive... la misère et l'exploitation ont toujours existé. C'était là au XIXe et au XXe siècle; c'est encore là au XXIe siècle, mais sous d'autres formes.

Ce qui est sûr c'est que, malgré le fait que Vallières soit « dépassé », ses idéologies et celles du FLQ (de même que les moyens utilisés) ont marqué une période dans l'histoire du Québec et ça, on ne peut pas le nier. Ça n'a pas touché tout le monde de la même façon, mais si on en parle encore aujourd'hui... c'est qu'ils ont quand même marqué certaines personnes.

Gaucho, quand tu dis que la liberté est économique... ça me fait penser à Malcolm X qui disait que les Noirs devaient prendre le contrôle de leur économie là où ils se trouvaient (ne pas tolérer que les Blancs soient les propriétaires des commerces au sein des ghettos par exemple) pour avoir une certaine influence (économique et par le fait même politique) ou, autrement dit, un certain poids dans la balance.

Quant à moi je crois que la liberté est autant économique que politique. Je ne prône pas pour autant la création d'un état socialiste où tous seraient théoriquement égaux... je pense plutôt que la démocratie est un gage de liberté. Rendu là, il ne s'agit plus que d'utiliser notre droit de vote adéquatement pour élire les personnes qui sont les plus aptes à nous représenter (bon... c'est peut-être idyllique, mais quand même!).
Par rapport au point de vue économique... je crois que c'est sûr ce terrain que les batailles pour l'indépendance sont les plus fertiles, car c'est sur ce terrain qu'il y a le plus d'inégalité.

... long message pour dire peu de choses au final... m'enfin... ça a fait du bien!

ps: Je me relirai demain!

Ti-âme, on a pas la même édition du livre. À la page 236, c'est où il s'engueule avec sa mère pour la dernière(!) fois.

Il y a un passage qui m'a interpellé : "Je ne voulais pas juger, car juge, ce n'est pas comprendre. Mais je ne voulais pas, non plus, être dupe d'une compréhension molle et inefficace." P.234

Je continue ma lecture. C'est vraiment intéressant comme histoire. Voir comment on était. Voir l'évolution de la société québécoise.

Dans un système capitaliste, la liberté est économique. Tu peux envoyer chier qui tu veux et aider qui tu veux.

Dans un système anarchique, c'est la force brute qui te donne la même liberté.

La liberté politique, c'est de la poudre. Un bel exemple, Haïti qui revendique d'être l'un des premiers états à avoir acquis "son indépendance", 1804 je crois. Un pays en ruine bien avant le séisme.

La politique, c'est de l'obésité sociale!

Gaucho a écrit:

Dans un système capitaliste, la liberté est économique c'est l'argent. Tu peux envoyer chier qui tu veux et aider qui tu veux.

Dans un système anarchique, c'est la force brute qui te donne la même liberté.

La liberté politique, c'est de la poudre. Un bel exemple, Haïti qui revendique d'être l'un des premiers états à avoir acquis "son indépendance", 1804 je crois. Un pays en ruine bien avant le séisme.

La politique, c'est de l'obésité sociale!

C'est vrai que la liberté politique est de la poudre aux yeux dans un système capitaliste. La démocratie aussi. Les décisions importantes sont prises pour les mêmes intérêts, les mêmes personnes.

Et pour Haïti, pourquoi ce pays est-il en ruine justement ? Pourquoi est-ce qu'il y a eu des inondations ? Un séisme(pis WTF Haïti dans une zone d'activité sismique ??) ? Pourquoi la pauvreté existe-t-elle dans ce pays d'esclaves ?

Je ne sais pas, je pose la question.

Ti-Ame a écrit:

Pour ça, c'est un essai intéressant qui relate les conditions d'une certaine partie de la population. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit objectif; je connaissais déjà l'homme avant de lire Nègres blancs d'Amérique .

C'était la majeure partie de la population qui était ouvrière ou cultivateur. Ou enfin, concierge. Les Québécois étaient très peu souvent cadre ou autre poste plus important.

Gaucho a écrit:

Dans un système capitaliste, la liberté est économique.

Au contraire, c'est la dictature économique. Il n'y a que ceux et celles qui ont de l'argent qui ont le pouvoir.

Faux.