Quand l'extase nous pogne

Ce soir je suis heureuse. Je suis allée au Folie Bar, pour boire et danser.C'est niaiseux. Mais bon. Donc je suis ivre et heureuse, j'ai les pieds en compote, et j'ai envie de vous en parler. Pour vous autres, c'est peut-être insignifiant, mais pour moi ç'est c'est un grand moment! Après 4 ans malade comme un chien, je suis maintenant capable de danser pendant deux heures sans arrêt tout en me rinçant le gosier généreusement, et tout ça, sans avoir mal partout!

Ok. Je garentie pas que demain matin, je serai pas un peu poquée, mais ce soir, c'est merveilleux!!!! J'ai pogné un buzz tout à l'heure quand j'ai réalisé à quel point ça m'avait manqué de m'éclater. Voilà. Moi, ça me rend heureuse d'être capable d'aller danser. Ce soir, je me sens libre. J'ai un moment d'extase!

Vous autres? Qu'est-ce qui vous rend heureux? Qu'est-ce qui vous donne l'impression d'être libre? Jasons-en

Les sauterelles macfly!!!!!!!!

Huginmunin a écrit:

Les sauterelles macfly!!!!!!!!

qui cé sur la photo avatar?

zob latrique a écrit:

Huginmunin a écrit:

Les sauterelles macfly!!!!!!!!

qui cé sur la photo avatar?

Moi avec un corps de déesse.

On peut dire que t'as pas mal scrapé le fil de Louve...

Quant à moi, je suis de nature plutôt stoïque et ma vie se déroule(ra) -- sauf quelques rares exceptions éventuellement envisageables -- dans une sérénité relative, mais sans grandes joies ni grandes peines...

Gaucho a écrit:

On peut dire que t'as pas mal scrapé le fil de Louve...

Quant à moi, je suis de nature plutôt stoïque et ma vie se déroule(ra) -- sauf quelques rares exceptions éventuellement envisageables -- dans une sérénité relative, mais sans grandes joies ni grandes peines...

J'ai rien ''scrapé'', moi ce qui me rend heureuse, c'est les sauterelles macfly!!!!!!!!

Gaucho a écrit:

On peut dire que t'as pas mal scrapé le fil de Louve...

Quant à moi, je suis de nature plutôt stoïque et ma vie se déroule(ra) -- sauf quelques rares exceptions éventuellement envisageables -- dans une sérénité relative, mais sans grandes joies ni grandes peines...

Allons, Gauchouette! Ya rien qui te donne un moment d'extase? Tsé, un un instant, un flash, où tu prends conscience que t'es vraiment bien? Je vais d'ailleurs changer mon titre. C'est du moment d'extase que je veux parler. Quand tu voudrais que le temps sarrête pour toujours te sentir bien comme à cet instant précis.

Si cela se produisait chez moi, cela aurait rapport avec la liberté mais on est toujours rattrapé par la gravité.

J'ai peut-être ressenti ce sentiment une ou deux fois, mais pour quelques secondes seulement...

J'imagine que la vie est un festin que je ne sais savourer...

En y repensant, j'ai le souvenir brumeux d'une soirée extatique où j'ai dansé sur un canon dominant une colline désertique un soir de lune rousse.

Ces temps-ci, ce qui me fait vivre l'extase, c'est l'amour.

L'amour... Comme disait je ne me souviens plus qui:

Rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose!!!

"Le bonheur à deux, ça dure le temps de compter jusqu'à trois" ...

Tiens! Ananas est de retour!

Gaucho saurait inventer les mots pour charmer, comme:

Jamais deux sans toi

Et non, jamais deux sans trois?

Gaucho a écrit:

Gaucho saurait inventer les mots pour charmer, comme:

Jamais deux sans toi

Nul. Vraiment. Tu dois pas baiser beaucoup, toi ^^

Arbiter Elegantiarum a écrit:

Gaucho a écrit:

Gaucho saurait inventer les mots pour charmer, comme:

Jamais deux sans toi

Nul. Vraiment. Tu dois pas baiser beaucoup, toi ^^

On peut vraiment rien te cacher!!!

VIEUX MÔTARD QUE JAMAIS!

Gaucho a écrit:

Gaucho saurait inventer les mots pour charmer, comme:

Jamais deux sans toi

Même pas proche :

Je pris madame et le ciel déjà pardonner
À l'être vicieux que je suis; Horrifié
Tant est que le vert de vos yeux sont d'une beauté
Qu'hélas mon aplomb ne parvient à supporter.

Noob...

De retour? Je sais pas. J'avais juste envie de partager ça.

Oui oui, je sais : on est con lorsqu'on est en amour. Vous pouvez me sortir tous les clichés existants, aucun ne me surprendra.

Je m'en fous. Je suis amoureuse et heureuse.

Iluvalar_the_grey a écrit:

Même pas proche :

Je pris madame et le ciel déjà pardonner
À l'être vicieux que je suis; Horrifié
Tant est que le vert de vos yeux sont d'une beauté
Qu'hélas mon aplomb ne parvient à supporter.

Noob...

Ca m'a l'air charmant ... Ca se traduirait comment, en français ?

L'amour est l'arôme enivrante d'un bouquet d'hormones

Le scénario idyllique d'une religion adorablement naïve

Ne débusquer surtout pas l'imposteur

Vous auriez à ramper plutôt que planer

Arbiter Elegantiarum a écrit:

Ca m'a l'air charmant ... Ca se traduirait comment, en français ?

Connaissant les talents des français pour la drag, je dirais :

Wahou !! Vient voir tonton poupée.

Ou si vraiment tu fait partie de l'élite des français :
Pardonnez moi madame, mais votre beauté me laisse sans voix.

Purif, mon intervention n'était absolument pas pertinente, en effet. Elle était pleinement égoïste et ne visait qu'à m'apporter satisfaction.

De toute façon, depuis quand doit-on être pertinent sur ce forum?

Que l'on est bête quand on est amoureux
Que l'on est bête mais comme on est heureux

Thomas Fersen

Contente pour toi Ananas

cibiou a écrit:

Que l'on est bête quand on est amoureux
Que l'on est bête mais comme on est heureux

Thomas Fersen

Profondeur vertigineuse ! Digne de ses oeuvres maîtresses de la "pièce montée des grands jours" ... On tutoie les anges.

cibiou, j'aime! Merci.

Purif, pour être PROFONDÉMENT heureuse, j'aurais besoin de plus que d'être simplement amoureuse.

J'en suis fort aise. Tu es de ma race : celle des superficiels. Ca m'aurait gavé de te savoir profondément heureuse. N'y vois aucune jalousie mais le plaisir de partager quelque chose avec toi, plus sûrement que lorsque tu viens gerber ton plaisir médiocre à aimer sur un forum de québécois. La minceur de tes sentiments, même tue, nous liera toujours infiniment plus que les quelques plaisirs éphémères que tu pourrais goûter au cours de ta vie.

Et puisqu'on aime les zolies citations, en voici quelques-unes autrement plus funs et de circonstances (Vitalité de l'amour in Syllogismes de l'amertume) :




"Ne sacrifient à l'ennui que les natures érotiques, déçues d'avance par l'amour.

*

Un amour qui s'en va est une si riche épreuve philosophique que, d'un coiffeur, elle fait un émule de Socrate.

*

L'art d'aimer? C'est savoir joindre à un tempérament de vampire la discrétion d'une anémone.

*

Dans la recherche du tourment, dans l'acharnement à la souffrance, il n'est guère que le jaloux pour concurrencer le martyr. Cependant on canonise l'un et on ridiculise l'autre.

*

Pourquoi le « corbillard du Mariage » (the Marriage hearse)? pourquoi pas le corbillard de l'Amour? — Combien la restriction de Blake est regrettable!

*

Onan, Sade, Masoch, — quels veinards! Leurs noms, comme leurs exploits, ne dateront jamais.

*

Vitalité de l'Amour : on ne saurait médire sans injustice d'un sentiment qui a survécu au romantisme et au bidet.

*

Tel qui se tue pour une garce fait une expérience plus complète et plus profonde que le héros qui bouleverse le monde.

*

Qui s'userait à la sexualité s'il n'espérait y perdre la raison pour un peu plus d'une seconde, pour le reste de ses jours?

*

Je rêve parfois d'un amour lointain et vaporeux comme la schizophrénie d'un parfum...

*

Sentir son cerveau : phénomène pareillement néfaste à la pensée et à la virilité.

*

Enterrer son front entre deux seins, entre deux continents de la Mort...

*

Un moine et un boucher se bagarrent à l'intérieur de chaque désir.

*

Il n'est que les passions simulées, les délires feints pour avoir quelques rapports avec l'esprit, avec le respect de nous-mêmes; les sentiments sincères supposent un manque d'égards envers soi.

*

Heureux en amour, Adam nous eût épargné l'Histoire.

*

J'ai toujours pensé que Diogène avait subi, dans sa jeunesse, quelque déconvenue amoureuse : on ne s'engage pas dans la voie du ricanement sans le concours d'une maladie vénérienne ou d'une boniche intraitable.

*

Il est des performances qu'on ne pardonne qu'à soi : si on se représentait les autres au plus fort d'un certain grognement, il serait impossible de leur tendre encore la main.

*

La chair est incompatible avec la charité : l'orgasme transformerait un saint en loup.

*


Après les métaphores, la pharmacie. — C'est ainsi que s'effritent les grands sentiments.

*

Commencer en poète et finir en gynécologue! De toutes les conditions, la moins enviable est celle d'amant.

*

On déclare la guerre aux glandes, et on se prosterne devant les relents d'une pouffiasse... Que peut l'orgueil contre la liturgie des odeurs, contre l'encens zoologique?

*

Concevoir un amour plus chaste qu'un printemps qui — attristé par la fornication des fleurs — pleurerait à leurs racines...

*

Je puis comprendre et légitimer les anomalies, en amour et en tout; mais qu'il y ait des impuissants parmi les sots, cela me dépasse.


*

La sexualité : blakanisme des corps, chirurgie et cendres, bestialité d'un ci-devant saint, fracas d'un risible et inoubliable effondrement...

*

Dans la volupté, comme dans les paniques, nous réintégrons nos origines; le chimpanzé, relégué injustement, atteint enfin à la gloire — l'espace d'un cri.

*

Un soupçon d'ironie dans la sexualité en fausse l'exercice, et change qui la pratique en un « fumiste » de l'Espèce.

*

Deux victimes besogneuses, émerveillées de leur supplice, de leur sudation sonore. A quel cérémonial nous astreignent la gravité des sens et le sérieux du corps! Pouffer de rire en plein râle, — unique moyen de défier les prescriptions du sang, les solennités de la biologie.

*

Qui n'a recueilli les confidences d'un pauvre bougre auprès duquel Tristan ferait figure de proxénète?

*

La dignité de l'amour tient dans l'affection désabusée qui survit à un instant de bave.

*

Si les impuissants savaient combien la nature fut maternelle pour eux, ils béniraient le sommeil des glandes et le vanteraient aux coins des rues.

*

Depuis que Schopenhauer eut l'inspiration saugrenue d'introduire la sexualité en métaphysique, et Freud celle de supplanter la grivoiserie par une pseudo-science de nos troubles, il est de mise que le premier venu nous entretienne de la « signification » de ses exploits, de ses timidités et de ses réussites. Toutes les confidences débutent par là; toutes les conversations y aboutissent. Bientôt nos relations avec les autres se réduiront à l'enregistrement de leurs orgasmes effectifs ou inventés...
C'est le destin de notre race, dévastée par l'introspection et l'anémie, de se reproduire en paroles, d'étaler ses nuits et d'en grossir les défaillances ou les triomphes.

*

Plus un esprit est revenu de tout, plus il risque, si l'amour le frappe, de réagir en midinette.

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Deux voies s'ouvrent à l'homme et à la femme : la férocité ou l'indifférence. Tout nous indique qu'ils prendront la seconde voie, qu'il n'y aura entre eux ni explication ni rupture, mais qu'ils continueront à s'éloigner l'un de l'autre, que la pédérastie et l'onanisme, proposés par les écoles et les temples, gagneront les foules, qu'un tas de vices abolis seront remis en vigueur, et que des procédés scientifiques suppléeront au rendement du spasme et à la malédiction du couple.

*

Mélange d'anatomie et d'extase, apothéose de l'insoluble, aliment idéal pour la boulimie de la déception, l'Amour nous mène vers des bas-fonds de gloire...

*

Nous aimons toujours... quand même; et ce « quand même » couvre un infini."





'Hope you enjoyed it.