La technologie évolue, la population augmente, la population vieilli et surtout est maintenue ''artificiellement'' en vie plus longtemps par la médication.
Les personnes âgées en perte d'autonomie
Les cancéreux
Les malades ayant une maladie mortelle en attente d'un organe
Les sidatiques, les gens souffrant de l'hépatite C
Les gens en phase terminale
Les gens ayant besoin d'une réadaptation à long terme
Les malades mentaux ''sévères''
On garde les gens en vie plus longtemps grâce à la technologie mais ça à un prix. (dans tous les sens du terme).
Les besoins sont de plus en plus diversifiés et spécialisés. Le modèle de l'hopital générale que l'on connait est désuet.
Le milieu de la santé se diversifie tranquillement, trop tranquillement. C'est toute une barque à mener. Les dirigeants, les médecins, les infirmières, le personnel de soutien, les patients..... C'est tellement un pas de géant à franchir, plus personne sait où s'en aller.Il y a tellement d'aspect à entrer en ligne de compte de nos jours....Et quoi de plus difficile à faire avancer que la bureaucratie, les protocoles etc.
En ce moment, tout le monde semble se refiler le problème.On essaie de faire passer l'idée du privé, le publique fait de la sous traitance pour économiser et décharger la tâche...On demande aux niveaux inférieurs de prendre plus de responabilités. Les médecins, aux infirmières, les infirmières, aux auxillaires et ainsi de suite.
Plus une personne a de tâches, moins elle est qualifiée, moins elle est bien payée, plus les services risquent d'être de moindre qualités.
Prenons par exemple les clsc et le maintient à domicile. Les gros cas lourds sont transférés à des agences. Agences qui emplois souvent des gens sans diplômes, avec pas ou très peu d'expérience ou de technique au salaire minimum.Rapellons nous que c'est des humains qui s'occupent d'être humains.Les agences encadrent moins leur personnel et ça peut donner des situations éprouvantes et inadmissible autant pour les patients que les employés.
C'est bien beau que les politiciens discutent de qui va gèrer quoi, privé ou publique, mais c'est quoi les besoins?
Privé ou publique, on à besoin:
On a besoin de nombreux laboratoires médicaux indépendants des hopitaux.
*Quand je suis allée en france, j'ai du faire une analyse d'urine, histoire de savoir si j'avais une infection urinaire. Je suis allé voir un médecin et il m'a donné un formulaire et indiqué d'aller au laboratoire médicale.Je suis allée là bas, fait pipi dans le pot et le lendemain j'avais mes résultats.
On a besoin d'institutions qui se spécialisent en phase terminale.
*Parce que nos mourants, on les maintients en vie jusqu'à ce que la morphine les achèvent, ils ont besoin de soins médicaux spéciaux et en permanence et que le mantient à domicile est peu invisageable. J'ai assisté une mourante à domicile et à l'hopital, je parle donc par expérience. Il y a peu d'hopitaux ou d' institutions qui ont un pavillon pour phase terminale et souvent ils doivent être hospitalisés en attente d'une place.
Besoin de plus d'institutions spécialisés en psychiâtrie.
On a renvoyé dans la ''circulation'', beaucoup de malades mentaux jugés aptes à se gèrer pour désengorger les hopitaux psychiâtriques. Maintenant ces malades vieillissent et c'est les clsc et chld qui sont au prise avec des cas difficiles tout d'un coup.
On a besoin d'institutions qui s'occupent des malades atteints de maladies mortels et transmissibles (sida,hépatite....)
*Parce que les sidéens sont une clientèle à risque, le système de la santé joue à la patate chaude et c'est souvent les organismes à but non lucratif qui finissent par s'en occuper.
Et dans chaque milieu de la santé, selon le quartier, la clientèle etc les professionnels font face a des nouveaux obstacles, cas et en tant qu'humain c'est pas toujours facile à gèrer et c'est toujours une remise en question de soi et du système. Et la communication est pas toujours facile entre les différentes branches du système de la santé.
Prenons par exemple le sida. Quand ça été découvert, les scientifiques argumentais entre eux pour savoir le réel impact sur la population, la façon de traiter cette nouvelle maladie mortelle, comment avertir la population s'en créer la panique ou le mépris de groupes d'individus.Discuter des protocoles à mettre en place etc... Les organismes qui fesaient la collecte de sang ont fermés les yeux sur là gravité du problème par peur de perdre des donneurs de sang. Lorsqu'on voit les résultats que ça a donné, les vies qui ont été perdues à cause de la contamination du sang....Le premier réflexe c'est d'être en colère face à la lenteur de réaction.Mais il ne faut pas oublier que face à un facteur inconnu, nouveau.. le temps de mettre toute la machine en branle....
Prenons par exemple, le cas des épidémies de poux dans les garderies et les écoles. Le problème refait surface constamment. Et si la garderie ou les parents des enfants ayant des poux, ne prennent pas les mesures adéquates, tout est continuellement à recommencer.
Imaginez des travailleurs de la santé et des établissements en contacts avec des patients infestés de poux, de morpions ou de punaises ou de bactéries comme la c difficile. Il ya tout un protocole qui devrait être mis en place. Très souvent selon les cas, des décisions sont prises localement et ça donne de drôles de résultats. Certains travailleurs de la santé qui s'occupent de gens à domiciles ont décidés de rencontrer les patients dans un endroit publique pour éviter la contamination de leur corps ou de leur établissement. Et les endroits publiques.......c'est pas grave si ils sont contaminés? Et les autres travailleurs de la santé qui vont chez ces personnes, qu'ils s'arrangent?
Alors imaginez tous les cas possibles qui touchent la santé et comment c'est difficile de règler tout ça. Les établissements, le financement, les conditions de travail difficiles, le manque de personnel, la mauvaise qualité des services qui en découle....
Que ce soit privé ou publique... ça prend de l'argent pour améliorer l'accessibilté mais aussi plus de gens formés.
Je crois qu'au lieu de garocher des nouvelles tâches aux différents intervenants en santé, des cours spécialisés devraient être crées et donnés. Former des gens pour des tâches spécifiques et créer de nouveaux types d'emplois en santé.Créer des techniques de 3 ans au cegep uniquement concentré sur la matière principale.
Je suis pro culture générale mais en ce moment, je crois que la société a un besoin urgent de main d'oeuvre bien formée et rapidement dans le secteur de la santé.
La population a besoin d'être renseignée davantage sur les différentes options offertes. Parce que la plupart des gens avant d'être malade, ne se préoccupent pas de savoir quels sont les services offerts.Je suis certaine que sur un bassin de 1000 personnes, très peu pourraient me dire à quoi sert un CLSC, quels sont les services offerts par exemple.