Élections françaises

MadChuck a écrit:

Victor a écrit:

Tu as tout faux MadChuck. Ce sont les téléphones asiatiques qui ne coûtent pas assez cher.

Tellement, que pour continuer à en vendre, ils les fabriquent pour qu'ils durent 2 ou 3 ans max, alors que mon téléphone des années 70 fonctionne encore et qu'il est plus vieux que moi.

Ben voyons les téléphones de Luxes comme le iphones coutent 700$ et durent longtemps (mon vieux ipod marchent encore en tout cas), c'est pas au niveau de la qualité hardware qu'ils ne durent pas longtemps mon vieux ultra cheap Nokia 520 va avoir comme 5 ans, c'est software/contrat de téléphone et les gens qui veulent du neuf et les gens qui sont ultra riche. Le taux de remplacement des Ipad est vraiment long par rapport au téléphone, montrant bien la "source" du renouvellement rapide de ceux-ci est pas qualité d'hardware, rare se sont qui les changent parce qu'ils ne fonctionne plus.

Je ne savais même pas qu'il existait des téléphones de luxe à 700$ qui sont sensés durer longtemps. Mais je pense pas que tu peux contredire que le modèle d'Affaire de ces téléphones est basé sur un renouvellement ultra-rapide et que c'est pas la manière la plus efficace de gérer ces ressources.

Citation :

En quoi j'ai tous faux de dire que la monté des prix en argentine c'est de s'être mis a fabriquer des objets de manière inneficace, tu peux dire que c'est une bonne chose mais c'est différent de dire que j'ai tous faux.

Je répondais au sujet des prix. Je ne pense pas qu'ils soient trop élevés, mais bien qu'trop bas pour ce qu'ils coûtent réellement (en ressources non renouvelables et en fin de vie utile).

Je ne disais pas que tout ce que tu as dit est faux, mais que sur ce point là des prix, tout est faux.

Moi je pense que baisser les prix, à un certain niveau ça ne crée pas de la valeur, ça crée du gaspillage. Monter les prix artificiellement non plus, ça ne crée pas de valeur et ça crée du gaspillage. Il y a forcément un genre de juste milieux. Mais pour moi, le marché libéral ne peut pas conduire à ce juste milieux. Il faut inclure les externalités. Il faut inclure la responsabilité sociale. Il faut respecter les limites de nos conditions de vie écologiques, et aussi les aspirations et les défis de notre époque, et nos principes (par exemple, faire la guerre pour baisser le prix d'une ressource est un prix trop élevé).

Ce n'est pas vrai que «le prix le plus bas fait loi» est la méthode qui optimise l'utilisation des ressources et la production de richesse. Et encore moins qui optimise la répartition de cette richesse.

Victor a écrit:

Je ne savais même pas qu'il existait des téléphones de luxe à 700$ qui sont sensés durer longtemps. Mais je pense pas que tu peux contredire que le modèle d'Affaire de ces téléphones est basé sur un renouvellement ultra-rapide et que c'est pas la manière la plus efficace de gérer ces ressources.

....Par la force des choses.

La technologie explose, les téléphones sont vite dépassés et NOUS, NOUS le consommateur, voulons mieux, et le modèle d'affaire c'est uniquement d'être le premier a offrir mieux.

Depuis l'arrivée des téléphones intelligents, je change des téléphones qui fonctionnent encore très bien, parce-que la technologie a avancé. Ca va plafonner sous peu.

Gilbert Du Motier a écrit:

Ca va plafonner sous peu.

Je n'en suis pas si sûr, 3D, augmentation de la définition de l'écran, gain de poids, de taille, écran flexible, puissance de calcul et polyvalence, l'augmentation de l'autonomie, les traducteurs universels, connections et option santé santé...

Aujourd'hui tout le monde ou presque possède une montre connecté, demain ce sera la puce sous la peau donnant des paramètres multiple, taux de glycémie, rythme cardiaque. Lunettes connectés, qui sait pilotages divers (on pilote déjà les drones avec un téléphone, on regarde surveille sa maison en regardant la caméra de surveillance sur téléphone).

Bref, la fin du téléphone portable (ou du moins le ralentissement de son évolution) ne me semble pas encore pour demain.

Victor a écrit:

Ce n'est pas vrai que «le prix le plus bas fait loi» est la méthode qui optimise l'utilisation des ressources et la production de richesse. Et encore moins qui optimise la répartition de cette richesse.

J'avais mal compris ton point je pense (je pensais que tu disais que je faissais fausse route que l'explication première de l'explosion du coût de la vie était du a une disparation de la productivité dans leur fabrication de bien et service versus le marché mondial).

Tu as raison, y'a pas d'optimisation d'utilisation de ressource parfait possible (qui inclut une liberté du consommateur du moins), disons que le marché a le mérite de n'être pas mal du tout.

Tant que inefficacité est pour du "niaisage" (téléphone, bière artisanale, Ferrari et autre luxe), c'est pas grave évidemment.

Je ne suis pas d'accord non plus.

Le marché est catastrophique pour gérer les ressources alimentaires mondiales (avec par exemple la spéculation sur les céréales, les noix et/ou l'aventure du biodiesel), les médicaments, et pour gérer la production culturelle (ce pourquoi la France a fait voter l'exception culturelle dans les traités de libre-échange).

En fait, je pense que le marché n'est efficace qu'à petite ou moyenne échelle, et dans un cadre bien précis qui respecte les résolutions politiques. Le marché ne devrait jamais gérer le "quoi faire", mais avoir sa place dans l'aménagement du "comment le faire".

Je n'ai aucun exemple en tête où le marché laissé à lui-même a bien fait les choses et à montré de l'efficacité et de l'efficience. Ça me semble être une pure idéologie.

Citation :

e la spéculation sur les céréales

N'a pas d'effect clair démontré sur une hausse anormale des prix il me semble (quand les quantités réellement utilisé sont énormes et que les speculateur ne prennent pas physiquement possession des ressources c'est habituellement le cas). Pas que les études seraient capable de le démontrer si c'était le cas, évidemment c'est trop complex, mais du moins la majorité des études ne trouvent pas de lien il me semble.

Mais le fait que les ressources fortement spéculé (relativement) se comportement de la même manière a celle qui ne le sont pas ou de manière marginal comme l'acier ou le riz, laisse penser que s'il a un effet il est très petit.

http://www.fao.org/docs/up/easypol/822/price-surges_food_markets_264en.pdf


Contrairement a l'aventure du biodiesel, des drogues ou du café (ou de tout autre culture qui ne se mange pas mais qui offre de plus grande revenue potentiel) qui eux ont un effet énorme évident.

Y'a quelque marché nommé qui sont loin de marché libre (les médicaments seraient une game bien différentes sans brevet et les gouvernement tous de même), mais aucune démocratie capitaliste a encore connue de famine il me semble, le concept est assez récent et ça va peut-être arrivé un jour, mais jusqu'à maintenant c'est impressionnant.