« Mais la goutte qui a fait déborder le vase, c’est le premier communiqué publié cet été… C’est là que ma décision de partir à commencer à se clarifier », explique la députée, en entrevue au Devoir. Le communiqué auquel elle fait référence remonte au 22 juillet dernier. Le chef néodémocrate y déplorait les victimes civiles à Gaza, en précisant que le « Hamas est une organisation terroriste » et qu’« Israël a le droit de protéger ses citoyens ». L’aile jeunesse du parti ainsi que la leader du parti aux Communes, Libby Davies, lui ont d’ailleurs réagi à cette déclaration, reprochant au chef cette approche trop « équilibrée ». Pour Mme Hassainia, un chef politique se doit d’avoir une position tranchée, et en n’appuyant pas « clairement la Palestine, M. Mulcair devient aux yeux de plusieurs pro-israéliens », fait-elle valoir. Si les députés néodémocrates à avoir critiqué leur chef sont peu nombreux, c’est parce qu’ils estiment avoir des chances de se retrouver au sein d’un gouvernement en 2015, et préfèrent ne pas provoquer M. Mulcair, « qui est très autoritaire et craint », selon Mme Hassainia.