Pensée métaphysique du jour

Acter, choisir l'acte, apprendre à choisir, choisir de l'apprendre, choisir qui nous l'enseignera. Voilà pourquoi l'erreur est humaine... personne ne sais choisir son premier prophète. Dans tout les cas, la vie enseigne comme une salope : dans un ordre indéfini et incohérent, par bribes et toujours trop tard . Pourtant l'expérience est bien la seule chose sur laquelle l'esprit informé peut se fier.

Personne ne sait choisir son prophète?

Pourquoi est-on obligé d'avoir un prophète?

Ici, je m'en sers dans un sens très précis qui est sous-entendu dans le texte. Professeur ? Ça te convient mieux ?

Non, ça ne me va pas mieux.

Je ne pense pas que la cause de toutes les erreurs consiste en un mauvais choix de prophète/professeur (même chose). Je pense qu'on doit être capable de se faire une version des faits qui nous est propre, peu importe qui nous les apporte, et non pas se fier sur celle d'un être unique, d'un géniteur, d'un prophète.

Pourquoi ne pas rejoindre une bonne secte, tant qu'à y être? Si on choisis la bonne, on pourra peut être améliorer notre vie.

Mithumain a écrit:

Pourquoi ne pas rejoindre une bonne secte, tant qu'à y être? Si on choisis la bonne, on pourra peut être améliorer notre vie.

euh... parce que c'est la mienne la meilleur. Faque je peux pas, mais l'argument vaut pour toi par exemple... c'est une évidence. Bonne secte = Meilleur vie . .

Non sans blague... t'as juste pas compris mon discours. Pas grave..

S'parce que c'est pas clair comme message non plus ... Recommence ton message sans te la jouer poète et nous comprendrons.

Ce qui permet de ne pas faire d'erreur c'est l'expérience, et l'expérience se cumule aux fils des erreurs ? C'est cela que tu veux dire ?

Ça ressemble à ça, mais c'est encore plus loin dans le raisonnement. Du type "où a tu appris à faire bon usage de l'expérience elle-même ?". Il y a deux réponse possible :
A) D'une expérience sur l'usage des expériences.
B) De quelqu'un qui me l'a enseigner.

Mais... l'option A) S'auto-réitère encore et toujours sans jamais donner d'autre réponse. Et donc, tu ne peux pas atteindre la perfection dans la voie de A)...

Ce qui veux forcément dire que l'enseignant de B) ne peux pas l'avoir atteint non-plus.

Du coup... La perfection n'est pas accessible, on ne peux que s'en approcher plus ou moins. J'en déduis que l'erreur est inévitable. mais je peux me tromper .

Ben voilà, exactement ce que je disait. L'option B n'apporte rien de bon puisque tu fais juste reproduire les erreurs de l'autre + tes propres erreurs qui au total, avec une longue chaine d'apprentissage, on fais beaucoup trop d'erreurs.

Ce qui n'emmène à dire: remets en question ce qu'on t'apprends si tu veux faire moins d'erreurs. Tabarnak.

Toujours tout remettre en question peut devenir contre-productif à long terme.

Sans doute.

Il faut savoir remettre en question la remise en question systématique.

Ah ? le but est de faire le moins d'erreur possible ?

Je croyais qu'on devait accepter de passer d'une erreur à l'autre, par souci d'humilité.

Parler d'erreur, c'est se référer de manière implicite à un prophète, à un professeur ou à une idéologie, me semble.



Shokin

Tu me fait réaliser que le simple fait de savoir si on a fait une erreur ou pas est un acte de la raison qui est faillible.