Bottes toi le cul paresseux, tu vois tout en noir

http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_08/i_08_cr/i_08_cr_dep/i_08_cr_dep.html


Si un médecin te demandait tes symptômes, te palpait le ventre et décidait que selon son expérience, tu avais un cancer des poumons, accepterais tu de te faire opérer par un chirurgien aux yeux bandés?

Bien c'est à peu près ce que les malades mentaux acceptent comme risques lorsqu'ils décident de prendre des médicaments parce qu ils en peuvent plus.

Je viens de visiter un site de recherche de l université de mcgill et j enrage.

Les psychiâtres vont pas te dire, t'offrir l'option d aller passer une imagerie cérébrale ou faire un dépistage hormonale ou de glucocorticoïde nonnnnnnnnnnn....

J'ai hâte que l'imagerie cérébrale deviennent une pratique aussi courante que les rayons X.

Je rêve de psychiâtres qui t envoient passer une imagerie cérébrale et des tests hormonaux et de dépistage de Glucocorticoïdes au lieu de t'écouter balancer ton histoire en brandissant une ordonnance aléatoire selon ses observations personnelles basées sur un petit code des symptômes et ça dans l'espace d'une visite de moins d'une heure.


Imaginez si tous les dépressifs étaient envoyés en imagerie cérébrale. Pouvoir déterminer à quel point l'hypocampe est atrofiée ou à quel point l'activité des secteurs cérébraux en cause, sont en baisse? De nouveaux médicaments plus efficaces pourraient voir le jour ou ceux déjà existant pourrais être 1000x mieux dosés selon chaque individu. Actuellement, prendre des médicaments c'est jouer à la roulette russe.La prise de médicament serait accompagnée d'un suivi d'imagerie qui permettrait de voir les progrès, les ratées et les agravations que le médicament provoque.

Je ne pourrais nommer la source exacte mais je me souviens d'avoir lu qu'il a été prouvé que les anti-dépresseurs ne fonctionnent pas avec la majorité des dépressifs.

Ils sont efficaces lorsque la dépression fait suite à un traumatisme majeur (décès d'un conjoint, grave maladie, etc) mais quand il est question de troubles de l'humeur récurrents ou constants, l'efficacité est à peu près nulle.

Lorsqu'une personne est dépressive depuis plusieurs années, la plupart du temps, c'est un changement drastique de mode de vie qui s'impose.

Ananas a écrit:

Je ne pourrais nommer la source exacte mais je me souviens d'avoir lu qu'il a été prouvé que les anti-dépresseurs ne fonctionnent pas avec la majorité des dépressifs.

Ils sont efficaces lorsque la dépression fait suite à un traumatisme majeur (décès d'un conjoint, grave maladie, etc) mais quand il est question de troubles de l'humeur récurrents ou constants, l'efficacité est à peu près nulle.

Lorsqu'une personne est dépressive depuis plusieurs années, la plupart du temps, c'est un changement drastique de mode de vie qui s'impose.

Un changement drastique de mode de vie qui s'impose??? Tu te fou de ma gueule??? Et tu prescris ça comment à un dépressif chronique? Monsieur après des recherches poussées nous sommes venus à la conclusion que vous devez changer de mode de vie drastiquement. Un des symptômes visible de la dépression c'est l'incapacité à adopter une hygiène de vie constante.

Et si tu lis bien le document que j'ai mis en lien, un dépressif chronique risque d'avoir le cerveau pas mal amoché. Et c'est pas une thérapie de groupe,de l'auto-motivation, faire du sport plus souvent , manger végétarien et boire du thé vert en faisant des exercices de yogas que ça va ''réparer'' les dégats.

Du calme.

Crois-moi, je sais trop bien que le problème de base est le manque de motivation pour faire les dits changements. N'empêche que la solution est effectivement de changer de mode de vie. Les moyens pour y arriver, ça, c'est autre chose.

Quels sont-ils ces moyens? J'en ai aucune putain d'idée. Les anti-dépresseurs n'aident en rien à augmenter la motivation à passer à l'action. Les trucs que tu as énumérés peuvent aider mais encore faut-il trouver la force de les faire et puisqu'il y a incapacité à passer à l'action.

C'est un cercle vicieux. Un ami me dit souvent que c'est une question de momentum. Mais on le crée comment, ce momentum?

Tu connais des dépressifs chroniques en ''rémission'' complète? En t'acharnant à changer ton mode de vie, tu peux réussir à espacer les cycles mais pas les faire disparaître, selon moi. Et je crois que ceux qui te parlent du déclic, du momentum ne sont que des chanceux au cerveau moins amoché, qui a réussis à trouver un autre passage ou des gens mal diagnostiqués qui n'étaient pas des dépressifs chroniques.

Huginmunin a écrit:

Tu connais des dépressifs chroniques en ''rémission'' complète? En t'acharnant à changer ton mode de vie, tu peux réussir à espacer les cycles mais pas les faire disparaître, selon moi. Et je crois que ceux qui te parlent du déclic, du momentum ne sont que des chanceux au cerveau moins amoché, qui a réussis à trouver un autre passage ou des gens mal diagnostiqués qui n'étaient pas des dépressifs chroniques.

Non, je n'en connais aucun.

J'ai l'impression que nous commençons à peine à comprendre ce qu'est la dépression et à en saisir les causes. D'après ce que je peux observer, il a plusieurs formes de dépressions et ce n'est pas aussi simple que de dire "dépression mineure/majeure" ou "dépression passagère/dépression chronique". J'imagine que ce peu de connaissances est justement démontré par le fait que les médecins prescrivent des anti-dépresseurs à l'aveuglette.

L'ami qui me parle de momentum est pourtant une personne qui a beaucoup de difficultés à être dans l'action. Mais contrairement à moi, il semble assez bien l'accepter (malgré des épisodes de déprime récurrents) et je le connais suffisamment pour savoir que c'est vrai.

Chaque cas est différent. L'étiquette "dépressif" est beaucoup trop imprécise selon moi.

Je suis personnellement convaincue que la plupart des troubles mentaux sont du a un problème cérébral quelquonque. Il se peut qu'on fasse une dépression ou un burn out parce qu'on en a assez de la vie qu'on mène et qu'on est malheureux dans notre conjoint ect ect... Mais le dépressif chronique à selon moi quelque chose d'anormal au cerveau.

Je suis une insomniaque chronique depuis ma tendre enfance. Dans ma famille, nous sommes trois avec ce trouble. Ma mère. Mon frère et moi. Les autres dorment comme des bûches. Une psychiatre m'a déjà dit que c'était un dérèglement hormonal. Et je le crois. Peu importe l'angoisse, la joie, l'amour, les bains chauds, les massages, les mantras, mon sommeil est fragile comme une coupe de crystal. Je dois toujours y travailler. Dormir normalement pour moi est un miracle. je suis sûre que c'est dans mon cerveau que ça tourne pas rond .