Atttention danger: Ce sujet pourrait faire réfléchir.

Mise en garde à tous les pédoncules, mes émules.....


Je m'apprête à énoncer une de mes vérités, sur ma branche perchée.



Je ne peux témoigner pour les autres animaux mais en tant qu'humaine, je me pose des questions sur nos mécanismes de survie et sur la santé et équilibre de ceux-ci.

Nous avons besoins d'eau, d'air, de lumière/soleil,de nourriture, d'accessoires pour maintenir la température de notre corps etc. Mais à quel point le mental joue un rôle dans la santé du corps? Un individu en dépression , veut mourir, manque d'appétit, fatigue....Tous des signes que le corps est en chute libre. Donc la survie menacée.

Alors pour rester en vie, l'humain a-t-il nécessairement besoin de stimulis positifs? Est ce que l'Absence totale de bonnes sensations existe?

Ou je veux en venir?

Si les sensations aident à rester en vie et que le corps en demande toujours plus, est ce qu'un trop grand accès à l'information nous tue à petit feu?

Je m'explique:

God is the TV comme dirait Marylin Manson. Je me demande même qui de la télévision ou lui gagnerait le prix du meilleur mannequin de la laideur esthétique.

Si on fait une comparaison entre avant et après l'apparition des différents médias.


L'humain vie des expériences douloureuses et heureuses/satisfaisantes.

La mort,la maladie, la panoplie d'émotions positives et négatives, le questionnement, l'espoir, le rêve, l'accomplissement, la satisfaction.

Aujourd'hui on a le choix de bien manger ou de prendre des supléments syntétiques.

Aujourd'hui on peut vivre des sentiments reliés à des évènements vécus soi-même ou vivre des émotions via les médias: art audio/visuel.


On doit gérer nos expériences de vie et les sentiments/sensations qui vont avec mais on s'impose aussi ceux des autres.Même que parfois on finit pas oublier de vivre.

Notre corps est il apte à gérer tout ça? C'est un glouton jamais rassasié et on parvient difficilement à se raisonner et mettre la pédale douce.

La mort,faute de l'avoir vécu dans l'entourage ou si peu, on voit des images de cadavres, pas des poupées holliwoodiennes.

La guerre faute de l'avoir vécu, on la regarde à l'écran.

Faute d'être psychopathe, ou victimes, on peut quand même entrer dans leur univers par l'entre mise des séries télévisées, telles les séries policières.

Faute de concrétiser nos rêves,faute de voyager, on peut regarder des gens les accomplir en directe.Non mais ça tues-tu le fantasme non?

Pas de sexe? Les vidéos sont là.

Impossible d'être violents physiquement sans représailles? La télé, internet, les journaux sont là.

Pas de vie spirituelle ou de valeurs bien définies? Les médias sont là.

On se sent impuissant en tant qu'humain? La télé est là pour nous le rappeller.

etc.....etc.....etc....

Puisque les scientifiques sont en train d'étudier l'épigénétique: modifications transmissibles et réversibles de l'expression des gènes .
Donc l'influence entre autre des émotions/stress modifiants les gènes.... (très rudimentaire comme définition, bref aller vous renseignez....)

Au rythme ou les images et les émotions artificielles entre dans notre cerveau, à quand estimez vous l'avènement de générations ''entièrement'' prédisposée génétiquement à la dépression et autre tare mentale?

Et à quel point aujourdh'ui on peut fonctionner,choisir,échapper à l'influence des médias? Enfants et adultes.

Les pistes de réflexion avancées sont fort intéressantes.

Cependant les variables proposées sont, jusqu'à preuve du contraire, figées dans le béton.
La mécanique biochimique du cerveau, l'apport de certaines substances dans la régulation de l'homéostase du cerveau sont immuables.

Là, ou tu pourrais avancer tes thèses est du côté de l'intégration de mauvaises habitudes du surdosage d'assimilation de l'information chez les gens soi-disant, branchés. Au point de vue sociologique,elles s'inscriraient dans les ''habitus ''du groupe d'appartenance. Le phénomène reléve plus de la sociologie que de la biologie.

currius a écrit:

Les pistes de réflexion avancées sont fort intéressantes.

Cependant les variables proposées sont, jusqu'à preuve du contraire, figées dans le béton.
La mécanique biochimique du cerveau, l'apport de certaines substances dans la régulation de l'homéostase du cerveau sont immuables.

Là, ou tu pourrais avancer tes thèses est du côté de l'intégration de mauvaises habitudes du surdosage d'assimilation de l'information chez les gens soi-disant, branchés. Au point de vue sociologique,elles s'inscriraient dans les ''habitus ''du groupe d'appartenance. Le phénomène reléve plus de la sociologie que de la biologie.

Lorsqu'un individu rencontre un psychiâtre, celui-ci demande le bagage génétique des tares mentales de la famille.Il y a-t-il des cas de dépressions,de schizophrénie ou autre dans votre famille.Donc l'aspect génétique est maintenant reconnu et considéré lors du dépistage et diagnostique des maladies mentales.

Les chercheurs en génétique sont en train d'essayer de prouver avec l'épigénétique qu'une mère portant un enfant, de par son stress émotionnelle peut venir modifier le caractère des gènes de l'enfant. Donc dans notre société ou l'on surconsomme aussi les émotions, les enfants prédisposés aux tares mentales ne peuvent qu'augmenter.Je suis d'accord avec toi que l'environnement est un déclencheur de certaines désordres mentaux, mais dans le cadre ou plus de nouveaux-nés son t génétiquement prédisposés à ces maladies, peut importe le milieu, le nombre de cas augmentera.

Je ne remet aucunement en cause les prédispositions héréditaires des maladies mentales.

Je remet en cause certaines des variables hypothétiques que tu as avaancées.

L'intégration de données, d'habitudes technologiques et caetera, par un groupe donné relève plus de la socio que de la génétique.


Écouter CNN ou le bulletin de nouvelles de TVA relève des habitus du groupe d'appartenence d'un individu ou d'un choix récalcitrant d'une personne, relativement aux habitus intégrables.

C'est touffu!!!

Tout le monde semble d'ak sur le fait que le mental (l'esprit) influence le corps (le physique) et versa vice. Quoiqu'on la science privilégie le matérialisme, expérimentalement abordable et que les "spiritualistes" sont considérés depuis des lunes comme des marginaux plus ou moins illuminés.

La télévision nous ferait expérimenter, par procuration, toute une gamme d'expériences et d'émotions et aurait un impact, tant sur notre mental que notre physique. Cela est cohérent et sensé.

Mais, je crois que la télévision ne vient que prendre le relais technologique de choses qui existaient avant. Je pense ici à la religion -- aux religions -- avec tout leur univers imaginaire. Et si on recule plus loin dans le temps, toute la pensée magique des sociétés chamaniques.

Ainsi, de tout temps l'homme aurait besoin d'un univers parallèle pour sublimer sa propre condition.

Ouf!

D'Accord je vais essayer de clarifier mes propos.

En gros avec l'épigénitique certains chercheurs tentent de prouver que l'aspect émotionnelle de la mère,donc étroitement reliée à son contexte de vie, peut modifier les gènes de l'enfant. Donc logiquement chaque génération de femme transmet son bagage émotionnel individuelle mais aussi collectif.Dans le sens qu'une guerre ou une famine touchera ces femmes d'une manière ou d'une autre même si leur vécu est ''unique''.

Alors dans le contexte présent, de mon point de vue, nous sommes tous touchés par la surconsommation d'émotions à moins d'être ermite isolé de tout. La publicité, les films, les livres,les journaux, les bulletins de nouvelles, la musique, internet, on consomme tous au moins un de ces médias. Ils font partis de nos moeurs collectives à présent. Donc si la tendance se maintient au niveau de la surcommation consciente ou inconsciente des gens, l'impact bien que personnel, touchera l'ensemble des mères porteuses des générations à venir.

Comprends tu mieux mon point?


Gaucho: l'imaginaire mythique,chamanique,religieux, c'est de la petite bière en comparaison à toutes les portes ouvertes par les médias. En plus l'aspect visuel vient décupler l'effet.

Huginmunin a écrit:

Gaucho: l'imaginaire mythique,chamanique,religieux, c'est de la petite bière en comparaison à toutes les portes ouvertes par les médias. En plus l'aspect visuel vient décupler l'effet.

Pas certain! je pense que l'univers religieux ou chamanique est de qualité beaucoup supérieur et pénètre plus profondément dans l'esprit et pogne plus aux trippes. C'est vraiment une expérience globale.

Mais, je ne nie pas l'effet des médias -- surtout que des ondes électriques leurs sont souvent associés.

Gaucho a écrit:

Huginmunin a écrit:

Gaucho: l'imaginaire mythique,chamanique,religieux, c'est de la petite bière en comparaison à toutes les portes ouvertes par les médias. En plus l'aspect visuel vient décupler l'effet.

Pas certain! je pense que l'univers religieux ou chamanique est de qualité beaucoup supérieur et pénètre plus profondément dans l'esprit et pogne plus aux trippes. C'est vraiment une expérience globale.

Mais, je ne nie pas l'effet des médias -- surtout que des ondes électriques leurs sont souvent associés.

De qualité supérieure, explique moi ce que tu entends par là et le rapport avec le sujet.

Oui l'univers spirituel à un gros impact sur l'individu mais là je te parle de surdose d'émotions et synthétiques par desssus le marché.


La religion dépeint un portrait de la mort, donne des mises en gardes, reconfortent etc mais te l'expose pas dans la face quotidiennement.

La foi c'est s'en remettre à un être, chose, peu importe supérieur etc.
Aujourdh'ui les médias te remettre continuellement dans la face qu'il n'y a aucune vérités.

Les médias nourrissent l'impuissance à tous les jours face aux vices et attrocités humaines.

Avant l'information, les gens étaient très peu renseignés sur ce qui se passait, outre leur petits potins de villages.Seule l'élite avait le privilège empoisonné d'être informés et encore. Maintenant monsieur et madame tout le monde peut être au courant de tout ce qui fonctionne pas, de toutes les ''crosses'' (comme tu aimes si bien dire) qui se passent, tout en se sentant encore plus impuissant.

Combien d'intellectuels voudraient être ignorants parce qu'ils ont franchit des portes de trop?

Penser ça peut être dangereux pour la santé et je ne rigole pas.

La science, l'information, tout ce contredit et c'est a devenir fou... Remettre tout en question c'est comme pas assez.

L'information est devenue une armes puissante, manipulatrice et culpabilisatrice.Je dirais encore plus que la religion.

On cotoit la misère sans la cotoyer.

Les joies simples sont balayer par les médias qui aiguisent les sens à l'extrême.Plus toujours plus. L'extraordinaire devient banal. Le corps s'en recent il ne sait plus ou aller puiser.

Les rêves sont tués par les médias. On voyage avec les yeux, on voit le résultat d'accomplissement filmé en direct. On s'apperçoit que nos pensées ne sont que des reproductions du passé.

Et la comparaison..... la %?&&*&*&* de comparaison.

La religion c'est ça pis tout le monde fait ça pis ceux qui sont contre bien...

La comparaison aide à avancer ou tue à petit feu.... et la religion n'arrive pas à la cheville du pouvoir médiatique là dessus.

Tu parles toi même de "surdose", donc de sursaturation. Arrive un point où il n'y a plus d'effet. La cruche est pleine, t'auras beau en ajouter mais cela ne changera rien. Le système devient "out", "disconnette" et d'un certain point tombe au "neutre".

Puis parlant des émotions, les vivant toutes elles s'annulent mutuellement (ex. guerre/amour, courage/lâcheté, le + et le -). On pourrait dire de même au niveau de l'information, ou mieux des informations (le pour et le contre). Le problème devenant l'érosion de la capacité d'analyse et d'émerveillement réel.

Pour moi, il ne fait aucun doute que la religion ou le chamanisme sont qualitativement infiniment supérieures.

Prenons l'exemple des born-again des USA. Ils ont eu et auront une égale exposition aux médias que l'ensemble de la population, mais ce ne sont pas les médias qui vont transformer radicalement leur pensée et leur vie, mais la religion.