Est ce que le pourcentage d'enfants pratiquants un sport ou une activité physique est réellement en baisse? Et on doit faire la comparaison à partir de quand? la fondation du québec ou les années 70?
Je ne suis pas au courant du portrait des régions alors je m'en tiendrai à mes observations et questionnements de montréalaise.
Si on part d'aussi loin que les premiers enfants cromagnons jusqu'à disons les années 40, qu'est qu'ils faisaient pour s'amuser, pour se maintenir en bonne forme physique?Je dis peut être des bêtises mais l'apparition des sports et loisirs accessibles pour tous, c'est relativement nouveau. Quoi début 1950?
Ils avaient un environnement et contexte de vie différent. La sédentarisation,le milieu urbain offrant moins d'espace,déplacements de moins en moins exigeants physiquement, l'industrialisation,commercialisation et importation d'une nourriture de plus en plus ''riche'', c'est en partie pour ces raisons que le besoin de pratiquer des sports s'est crée.Dépenser son énergie et sociabiliser/compétionner/se divertir aussi biensûr.
Au premier coup d'oeil ça grouillent de chenilles pourtant.
Lorsque je vais faire du vélo sur la piste cyclable, je croise souvent des familles trainant leur ribambelles de petits enfants à la queue leuleu. Lorsque je vais à l'aréna faire du patinage libre, il y a foule et la section pour apprentis patineurs est innondées de minuscules paires de patins. Les piscines intérieures et extérieures regorgent de terroristes des marres jaunâtres tous les jours de la semaine. Lorsque je joue au ballon balai,j'ai la chance de voirla glace envahie par de nombreux hockeyeurs en herbe, c'est même difficile de réserver sa place à chaque saison.Les préposés à l'inscription des sports et loisirs de la ville, doivent pour certaines activités refuser des enfants faute de places.
Hélas on constate de plus en plus d'obésité ches les jeunes, des intervenants de divers milieux crient à toutes les tribunes que les enfants ne font pas assez d'activités physique.
Je répète ma question, est ce que le pourcentage de jeunes pratiquants des sports à changés tant que ça depuis les années 50 ou le problème est ailleurs.
Questions?
Est ce que le nombre d'enfants n'ayant pas accès à une cours et ruelle à augmenté? Est ce que les bas d'appartement sont rendus si chers et peu nombreux au point que la plupart des petits montréalais sont emprisonnés dans des deuxièmes étages?
Est ce que le coût d'inscription à une activité sportive à augmenté en faisant référence au coût de la vie des années 50 vs aujourdh'ui?
Est ce que le nombres d'associations, organisations sportives ont chutées en nombre et la demande actuelle n'est pas comblée?
Est ce que la génération x et suivante prend suffisamment la relève en matière de bénévolat sportifs/parascolaire?
Est que dans le chaos de diversité médiatique,les services sportifs manquent de publicité?
Les organismes qui courtisent les écoles afin de faire de la publicité pour leurs activités sont ils bien reçus par ces écoles? L'information se rend au près des jeunes?
Est ce que le sport est une valeur familiale en voie d'extinction?
Est ce que dans nos moeurs, les parents ont tendance à initier leurs enfants aux sports en bas âge 3 à 9 ans et qu'ensuite à moins d'un réel intérêt presque suplicatif, les parents baisse les bras pour motiver l'enfant à bouger, à s'intéresser à un sport?
Dans une société en mode accéléré comme la nôtre, est ce vraiment par manque de temps que les enfants restent encabanés?
Et les enfants uniques ou provenant de familles peu nombreuses (le cas de la majorité) ont ils de la difficulté à se rejoindre dans un endroit propice au jeu et gratuit. Enfant, j'étais chanceuse beaucoup de voisins avaient pondu des amis en même temps que mes parents et on se réunissaient dans la ruelle pour jouer.
Le fait de connaître de moins en moins ses voisins et un taux de natalité stagnant font ils en sorte que les enfants se retrouvent isolés faute d'être inscrits dans une activité sportive?