L'Égypte Antique

S'cusez je voulais juste partir un sujet pour avoir l'occasion d'utiliser cet emoticon-là.

Bien joué !

J'aimerais que Gaucho s'inscrive ici juste pour qu'il soit fourré quand viendra le temps d'ajouter son osti de


Ah... ouin... peut-être pas finalement.

multiples booooyeah!

Les temples égyptiens sont très nombreux et le plus souvent de dimensions colossales. Les dispositions de détails varient de l’un à l’autre, mais le plan d’ensemble est toujours le même. Il comporte trois parties principales placées l’une derrières l’autre et donnant au monument la forme d’un rectangle à peu près deux fois plus long que large. En avant, il y a une cours souvent entourée d’une colonnade et précédée d’un double pylône très élevé, flanquant les deux côtés de la porte centrale, puis vient la salle ou les salles hypostyles où se faisaient les cérémonies publiques du culte, et enfin le sanctuaire, isolé par un couloir sur lequel s’ouvrent encore une série de pièces secondaires destinées à servir de magasins ou de trésors. Dans ce sanctuaire on conservait l’image sainte du dieu, enfermée dans un riche naos ou placée sur une barque qu’on apportait devant la foule, pendant les grandes cérémonies. Devant le pylône se dressaient deux obélisques, de hauts mâts portant des banderoles et souvent des statues colossales de rois. Parfois une avenue bordée de sphinx y aboutissait, des statues en plus ou moins grand nombre avaient été déposées dans toutes les parties du temple.
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Une riche décoration couvre toutes les parois, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, traitée en bas relief ou en creux et le plus souvent rehaussée de couleur. À l’intérieur, c’est-à-dire dans les salles hypostyles aussi bien que dans les pièces accessibles aux prêtres seuls, c’était des scènes d’adoration, d’offrandes ou de cérémonies de culte, tandis que dans les cours, sur les pylônes et sur les murs extérieurs, les rois faisaient de préférence représenter leurs hauts faits guerriers et l’écrasement de leurs ennemis, avec des inscriptions historiques, visibles ainsi pour tout le monde.


Fayoum néolithique (ou Quarounien) -6000 à -4700
Prédynastique ancien -4500 à -4000
Prédynastique moyen -4000 à -3500
Prédynastique récent -3500 à -3300
Protodynastique (préthinite) -3500 à -3185

Époque Thinite -3185 à -2790

Ier et IIe dynastie
Fondation de Memphis
Séries de rois du Sud et de rois du Nord indépendants

Ancien Empire -2790 à -2181

IIIe à la VIe dynastie
Mise en place de la structure
Fondements sociopolitiques et artistiques de l’Empire
Ménes, pharaon fondateur de l’Empire

Première période intermédiaire -2181 à -2033

VIIe à la XIe dynastie
Période anarchique, division Nord-Sud
Invasion des Hyksos

Moyen Empire -2033 à -1786

Suite de la XIe à la XIIe dynastie
Nouvelles structures solides, remplacées, améliorées
Refoulement des Hyksos et restauration de l’Empire par Aménhémat Ier

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Deuxième période intermédiaire -1786 à -1567

XIIIe à la XVIIe dynastie
Autre invasion des Hyksos
Instabilité et période obscure

Nouvel Empire -1567 à -1085

XVIIIe à la XXe dynastie
Apogée et maturité de l’Empire
Restauration de l’empire par Amemophis Ier
Réalisation par Ramsès II de la vallée des rois et de Karnak

Troisième période intermédiaire -1085 à -715

XXIe à la XXIVe dynastie
Re Division de l’Empire Nord-Sud
Confusion et instabilité politique (autres invasions)

Basse Époque -715 à -30

De -715 à -525, XXVe à la XXVIe dynastie
Domination de Kouch
Égypte prise par Cambyse

De -525 à -330
XXVIIe à la XXXe dynastie

De -341 à -333
Conquête Perse
Avènement de Darius Ier
Conquête d’Alexandre, fondation d’Alexandrie

De -333 à -30
Conquête des Ptolémées
Cléopâtre, César, Antoine et Cie.

De -30 à 639
Conquête romaine

639
Conquête arabe
[strike]

’Égypte est l’une des plus anciennes civilisations, et sa religion aussi. Du début de son ère, de son apogée jusqu'à la fermeture des temples de la vallée du Nil, la religion égyptienne fut présente, ce qui fait d’elle une des plus longues expériences religieuses de l’humanité. Il est impensable de croire que durant tout ce temps tant d’hommes ont adoré les mêmes dieux, adhéré aux mêmes croyances funéraires, accompli les mêmes rites. La continuité caractérise la religion égyptienne de façon remarquable. Ce sont les Égyptiens de l’Égypte antique qui ont accordé le plus d’importance à la religion, aux dieux et à l’au-delà. C’est dans la vie de tous les jours que la religion était placée au premier plan, mais il est cependant impossible de connaître les moindres détails de sa composition. En effet, peu de sources anciennes ont été découvertes jusqu'à ce jour qui seraient susceptibles de clarifier ce qui constituait la religion égyptienne antique. La littérature égyptienne est pauvre en informations religieuses et le peu de documents découverts sur papyrus sont d’une fragilité extrême. La religion de l’Égypte antique reste à découvrir, mais ce que nous en savons déjà s’avère très intéressant.
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Le polythéisme est la caractéristique la plus évidente de la religion égyptienne, l’aspect local de la religion en étant la deuxième; on peut compter autant de dieux principaux que de provinces ou de nomes (villages, divisions administratives). Par exemple, on peut compter 42 dieux principaux, qui sont souvent accompagnés de leur parèdre, soit leurs épouses ou époux et d’un dieu enfant, ce qui totalise au moins 126 divinités pour l’ensemble des provinces. Il faut de plus ajouter les dieux et les déesses adorés dans les sanctuaires autres que celui des capitales. Cependant, chaque dieu peut être adoré dans plusieurs régions, mais à chaque destination, les caractéristiques de ces mêmes dieux seront variables, soit par le nom ou par rapport à un aspect particulier.

Les manifestations religieuses faisaient aussi partie de la vie quotidienne des Égyptiens. Les gens prenaient part à plusieurs pèlerinages. Parmi les plus populaires, nous retrouvons ceux de Abydos et Bubastis. C’est lors de ces pèlerinages que les Égyptiens montraient leur dévotion à leur dieu. Par exemple lors des fêtes données pour leur dieu, la foule chantait et dansait en l’honneur de celui-ci. C’est aussi à ces fêtes que les pèlerins pouvaient s’adresser à la divinité qui elle était emmenée hors du sanctuaire afin de répondre aux questions qui lui étaient posées. Par la suite, les fidèles agissaient selon la volonté de la divinité pour prouver combien ils y croyaient. Une autre pratique populaire, celle du culte des animaux sacrés, pouvait parfois encourager les fidèles à de longs jeûnes et à des pratiques ascétiques afin d’acquérir les faveurs du dieu. Il était aussi souvent connu de graver ou d’écrire une image, une légende ou une prière sur un objet quelconque afin d’assurer une protection divine.

On peut dire en résumé que la profondeur de son sentiment religieux incitait l’Égyptien à reconnaître le divin partout. «Celui dont le cœur est ferme sur la voie de dieu, affermie est son existence sur la Terre. Celui qui a dans l’âme une grande crainte de dieu, grande est sa félicité sur la Terre» (Pétosiris, 62-2).

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