Dans un pays dirigé par un apprenti maharaja, il ne faut pas s’étonner que l’on taxe le ketchup et les stylos à bille quand on sabote la production d’acier et d’aluminium.
Mais qu’espérer d’un Justin, poseur chronique qui, influencé par Macron, s’en est pris à Trump, une fois de trop...
Grosse erreur à faire contre cet Américain hypersensible, égocentrique, affectivement déficient. Grosse erreur que les médias patriotiques canadiens ont peu ou prou relevé, ce qui est une bien malheureuse habitude...
Et qui souffrira le plus de cette guerre commerciale? Les bouffeurs de ketchup qui paieront plus cher burgers, hot-dogs et jus d’orange, breuvage taxé aussi en réplique aux tarifs imposés par les États-Unis.
De la poudre aux yeux. Trump a dû rigoler en voyant la liste des produits taxés par le Canada. Taxer les jeans! Le bourbon! Le papier hygiénique! Ce sont les pauvres qui souffriront, pas les millionnaires comme Trudeau, Morneau et ceux de la clique libérale du cannabis...
Si le Canada décidait d’acheter des avions de chasse européens, le Rafale français ou le Gripen suédois, alors là, on pourrait croire à une véritable émancipation, un relèvement de la tête, la fin de la génuflexion canadienne... On pourrait même y voir du courage. Pas une parade dans un ring de boxe contre un douchebag du lendemain de la veille.
Mais Justin Trudeau n’a ni la trempe ni l’envergure d’un homme d’État. Il ne peut d’ailleurs plus revendiquer ce statut, du moins ailleurs qu'ici. Même quand on lui botte le cul à coups de tweets, il doit faire le beau...
C'est lui qui a établi sa marque de commerce : il s’est avancé sur la scène internationale en faisant des tatas aux jeunes filles et en souriant à la ronde. Il a plu à Obama et à Merkel, pareillement, bon chic bon genre et humour vestimentaire.
Il est et restera un damoiseau sur le tapis rouge des apparences qui, à 46 ans, montrait ses bas et la pauvreté de ses clichés : «Il faut approfondir le plus profond de ce qui nous entoure»... Mets-en Voltaire!
Devant un tel puits de lumière, nous souffrons donc de vertige, et de plus en plus souvent. Il incarne la substantifique moelle du Canada théorique, celle qui gêne avant de donner la nausée. Pays abstrait qu'on fumera pour oublier.
On aurait pu espérer un brin de perspicacité, c’aurait été vain. Il ne lui en aurait pourtant fallu qu'un peu pour prendre la mesure du Fanfaron Orange de la Maison-Blanche. C'est le genre d'ourang-outang qui réclame toute l'attention, alors tu la lui laisses...
Or, pourquoi diable en avoir rajouté, une fois le président américain parti du G7? Il aurait pu répondre n’importe quoi aux journalistes, comme il le fait souvent... Les choses n'auraient certes pas été pires.
Sans doute avait-il encore en tête les conseils vindicatifs de Macron, le pugnace président français. Ce qui aura mal servi notre Leader Spirituel Déférent et tout le pays, et toutes les pronvices dans la dèche avec lui...
Trudeau, le Justin, penseur à rabais, flagorneur professionnel, patriote post-national, est plus démuni qu’on le croit.
Il a trop donné l’image du dandy pour faire croire aujourd’hui, alors que les temps sont durs, qu’il est autre chose... Déguisé en février, démasqué à l'année...
L'apprenti maharaja taxe donc le ketchup et des bidules de consommation courante en pensant que ça fera mal à l’économie la plus puissante de la terre. Pour le reste, il jette les factures à la dette, une pratique héréditaire chez les Trudeau...
Vaudrait mieux pour Mini Gandhi de continuer à prier Vishnu, Shiva et la ribouledingue hindouiste. On ne sait jamais ce que peuvent les dieux pour les innocents...