Bonjour, bonjour/hi, hi.

Sont tous la a dire qu’il n’y a rien de grave et que ce n’est que certains quartiers. Quartier par quartier....demain bonjour/hi dans un nouveau quartier, et ces quartiers d’aujourd’hui passeront au hi point. Ca sera a nous de dire bonjour en francais pour signifier que nous réclamons du service en l’ancienne langue.

Peut-être que le geste n’est pas grave, mais ca démontre le transfert qui s’opère.

On dit bonjour point.

Si ils disent hi, on comprend qu’ils ne parlent pas francais. On les accommode.

L’offrir d’avance comme si c’était au choix, selon la préférence, c’est colonisé rare. Y’a rien de criminel la, mais ca parle. De toute facon, plus je regarde ce peuple, plus j’ai l’impression qu’il veut passer a l’anglais. Trop collectivement tapette pour assumer notre différence.

Si j’ai un client qui ne parle pas francais, bien sûr que je vais passer a l’anglais, n’importe quelle langue je vais tout faire pour qu’on se comprenne. Mais je vais le recevoir en francais et je vais mettre a l’épreuve ses connaissances de notre langue avant de le faire.

Je ne suis pas la pour perdre de l’argent, ou pour faire chier le monde, mais sacrament, il me semble que c’est malsain et perdant de l’offrir dès le premier contact.

À Québec, les pires crétins sont les jeunes qui travaillent pour Parc Canada. Quelle bande d'imbéciles. Ils essayaient cette année de nous faire croire que le Canada a commencé en 1867 : pauvres cloches qui répètent la propagande fédéraste.

J'arrive l'an passé au site des Chateaux et fort St-Louis. Ce fut le centre administratif de la nouvelle France. Là ou Jean Talon et le gouverneur Frontenac ont pris leurs décisions importantes. Les vestiges du Château se trouvent sous l'actuelle Terrasse Dufferin. Je me fais accueillir par un Bonjour/Hi. Je dis à la fille que ici on est au Québec, et que "Bonjour" suffit. Mais elle me répond qu'ici c'est le territoire canadien, et que le Canada est bilingue. Ostie d'épaisse. Sur la tombe même du château de nos ancêtres, lieu hautement symbolique, elle est venue rappeler, avec un air arrogant et satisfait, qu'elle était une vraie descendante de la lignée des perdants de l'histoire.

Gilbert Du Motier a écrit:

Trop collectivement tapette pour assumer notre différence.

Exactement.